
Le temps passe vite, mes amis. Ah, si, si, il file, il vole, il court.
Hier le printemps était encore à venir et dans quelques jours, damned, fiston va ENCORE souffler des bougies. Mais c’était pas y’a 6 mois la dernière fois ?
Justin s’en tape complètement de cette histoire de fiesta : un gatal en fin de repas, deux bougies, bon, OK, il faut vivre avec son temps, mettons-en trois, et hop là boum, joyeux zaniversèreeeuuu, joyeux zaaa-ni-ver-sèèèère. On souffle, bravo, clic-clac, et à l’année prochaine. Au début j’ai été influencée, pour ne pas dire impressionnée, par son approche épurée de l’événement et je lui disais donc « En fait, c’est toi qui as raison, un gatal en fin de repas etc. »
J’ai commencé à me balader virtuellement deci delà, de blog en blog, et laissez-moi vous dire qu’accoucher au printemps c’est d’une banalité incroyable, c’est Birthday season. J’ai noté quelques idées et commencé à me dire que, franchement, quand même, un gatal en fin de repas, etc, c’est un peu léger.
Gros dilemme.
Dans le fond, je n’avais pas une envie folle de discuter avec Madame corbeille de Noël des bénéfices comparés des pâtes de sponge cake disponibles au rayon frais, ni de gérer 7 gosses surexcités supplémentaires.
Oui, mais j’aurais l’air de quoi, à l’école, quand tout le monde saura, le jour J, que c’est l’anniv d’un fiston qui le criera à tout ce qui bouge, et qu’ils n’auront pas vu l’ombre d’une invit ? Enorme dilemme, Corneille, viens à mon secours, Salomon, tranche pour moi.
Oh, ben non alors, quel dommage, je ne pourrai pas venir à votre anniv thématique Princesses Disney – et rien qu’à cette idée, mon cœur de saigner s’est arrêté -, mais en plus, vous m’empêchez d’inviter la classe parce que ça ne se fait pas, je ne vais pas vous faire concurrence avec mon dompteur de kangourous nains, mon aqua-park de salon et mon tour du Monde en hélicoptère. Ah non, vraiment, quel dommage.
Oh, et puis non, on va faire une thématique fête foraine, avec un joli manège peint sur une grande pancarte à l’entrée, je pourrais faire des barbes à papa, il paraît que ce n'est pas si compliqué que ça en a l’air, oh, et je pourrais coudre comme un faux chapiteau et puis…
STOP.
Non, mais ça va pas bien, ou quoi ?