
Comment ça, c'est même pas encore août et c'est déjà la rentrée, pfft, envolées les vacances ?
Et puis, quelles vacances, d'abord ?
Oui, j'ai joué ma provinciale en poussettant dans la grande ville, à Boston, en léchant les vitrines et en renonçant à entrer dans des boutiques perchées à deux marches de hauteur et munies de portes plus étroites que mon châssis pourtant européen.
Oui, j'ai mangé plein de chocolatines d'une boulangerie française au petit-déj, à l'abri d'un mignon jardin de ville.
Oui, j'ai initié fiston au gavage de canard en l'entraînant au lancer de pain dur sur étang… avant de tomber sur de grosses pancartes m'expliquant que si les coin-coin crèvent tous cet hiver ce sera ma très grande faute, j'ai un peu les boules.
Oui, Tony, j'ai redécouvert le clafoutis aux cerises grâce à toi, ta merveille étant bien au-dessus du truc chtouffe que ma grand-mère osait appeler clafoutis.
Oui, j'ai vu la mer, j'y ai même mis les pieds.
Oui, ça va, j'ai compris où vous voulez en venir.
Oui, je suis partie en vacances.
Mais il faut me comprendre, pauvre chose légèrement fatiguée.
Bien avant le départ, j'anticipais les grasses mat' d'un fiston overdosé en iode, je souriais en l'imaginant rêvasser des heures sur la plage, me laissant comater pépère.
J'étirais mes orteils à cette idée et je m'y croyais déjà, en vacances.
Ce que je voulais, c'était du re-pos.
Et ben, rââ-té.
Le fiston n'aime pas qu'on le bouscule.
Et quand il veut vous rafraîchir la mémoire, le fiston sait être very pénible:
- refuser de manger,
- ne penser qu'à regarder son DVD d'Elmo,
- ne plus faire de sieste,
- se réveiller inconsolable en pleine nuit et ne se rendormir qu'après moultes menaces, calé entre ses deux parents hagards,
- se réveiller autour de six heures du mat' parce que ce serait bien le genre de ce bouffon d'Elmo de lui en avoir donné l'idée.
- Et nous, se dire que dans trois mois, tout ça nous fera doucement ricaner, en nous croisant au-dessus du chauffe-biberon, vers les 1h48.
Mais le bilan n'est quand même pas si sombre, sur la fin du séjour fiston s'est transformé en expert de l'authentique bisou, le français, celui qui claque sur la joue. Depuis, il régale.
Il sait comment retourner une situation celui-là.
Et puis, quelles vacances, d'abord ?
Oui, j'ai joué ma provinciale en poussettant dans la grande ville, à Boston, en léchant les vitrines et en renonçant à entrer dans des boutiques perchées à deux marches de hauteur et munies de portes plus étroites que mon châssis pourtant européen.
Oui, j'ai mangé plein de chocolatines d'une boulangerie française au petit-déj, à l'abri d'un mignon jardin de ville.
Oui, j'ai initié fiston au gavage de canard en l'entraînant au lancer de pain dur sur étang… avant de tomber sur de grosses pancartes m'expliquant que si les coin-coin crèvent tous cet hiver ce sera ma très grande faute, j'ai un peu les boules.
Oui, Tony, j'ai redécouvert le clafoutis aux cerises grâce à toi, ta merveille étant bien au-dessus du truc chtouffe que ma grand-mère osait appeler clafoutis.
Oui, j'ai vu la mer, j'y ai même mis les pieds.
Oui, ça va, j'ai compris où vous voulez en venir.
Oui, je suis partie en vacances.
Mais il faut me comprendre, pauvre chose légèrement fatiguée.
Bien avant le départ, j'anticipais les grasses mat' d'un fiston overdosé en iode, je souriais en l'imaginant rêvasser des heures sur la plage, me laissant comater pépère.
J'étirais mes orteils à cette idée et je m'y croyais déjà, en vacances.
Ce que je voulais, c'était du re-pos.
Et ben, rââ-té.
Le fiston n'aime pas qu'on le bouscule.
Et quand il veut vous rafraîchir la mémoire, le fiston sait être very pénible:
- refuser de manger,
- ne penser qu'à regarder son DVD d'Elmo,
- ne plus faire de sieste,
- se réveiller inconsolable en pleine nuit et ne se rendormir qu'après moultes menaces, calé entre ses deux parents hagards,
- se réveiller autour de six heures du mat' parce que ce serait bien le genre de ce bouffon d'Elmo de lui en avoir donné l'idée.
- Et nous, se dire que dans trois mois, tout ça nous fera doucement ricaner, en nous croisant au-dessus du chauffe-biberon, vers les 1h48.
Mais le bilan n'est quand même pas si sombre, sur la fin du séjour fiston s'est transformé en expert de l'authentique bisou, le français, celui qui claque sur la joue. Depuis, il régale.
Il sait comment retourner une situation celui-là.